Comment sécher un cannabis humide ?


Comment sécher un cannabis humide ?
Max Sargent

Qu’on vous ait vendu une herbe mal séchée (changez de dealer), que vous ayez renversé de la bière sur votre frappe, ou que votre weed soit tombée sur un sol humide : vous aurez besoin de la faire sécher avant de la fumer. Découvrez-ici trois méthodes pour sécher et fumer votre cannabis !

Parfois, pour une raison ou pour une autre, il nous arrive de faire face à un cannabis humide. Même si c’est agaçant, ce n’est pas non plus un désastre et vos têtes ne sont pas gâchées pour autant. Au lieu de cela, lisez ce guide et vous découvrirez que faire sécher des têtes est en fait très simple et que vous avez surement déjà tout ce dont vous avez besoin.

Bonne chance !

Cannabis humide vs cannabis collant

Comment sécher un cannabis humide ?

Il est important de déterminer si votre cannabis est humide ou recouvert de résine. Si votre weed est dense et collante au toucher, alors vous avez probablement entre les mains un cannabis de qualité contenant une abondance de trichomes et qui dégouline de délices.

Cependant, si votre weed a l’air humide et s’écrase facilement, qu’elle n’a pas non plus l’air particulièrement collante, alors vous disposez probablement d’une weed humide. Mais n’ayez crainte, même si avoir de la weed humide n’est pas l’idéal, si vous gérez le problème rapidement, ce n’est pas non plus un désastre. Sécher votre weed est assez simple et devrait vous permettre de profiter d’un bon joint si vous vous y prenez correctement.

Pourquoi devriez-vous sécher votre weed ?

Comment sécher un cannabis humide ?

Fumer du cannabis humide n’est pas dangereux en soi, mais c’est loin d’être aussi agréable que fumer un cannabis bien séché et bien affiné. Dans certains cas, cela peut devenir dangereux. Voici pourquoi il vaut mieux éviter de fumer du cannabis humide.

  • Difficile à bruler : Impossible de le nier. Essayer de fumer du cannabis humide, que ce soit dans un joint, un bang ou un vapo sera difficile. Vous devrez tirer fort, l’inhalation en elle-même ne sera pas agréable et niveau gout ce ne sera pas terrible non plus. Le peu d’effort que nécessite de faire sécher sa weed un peu plus vaut vraiment la peine si c’est pour éviter ça.
  • Risque d’inhalation de spores de moisissure : L’humidité attire la moisissure et la weed n’est pas une exception. Si de la moisissure se développe sur vos têtes, alors elles sont fichues. Si vous choisissez de les fumer, vous courez le danger d’inhaler des spores, ce qui peut être irritant et même dangereux pour certains individus. Sécher et affiner de la weed n’est pas qu’une question d’améliorer sa qualité, mais aussi sa capacité de conservation en plus de sa salubrité de consommation.
  • Vous en avez pour moins que ce pour quoi vous avez payé : lorsque le cannabis est sec, il perd près de 75 % de son poids. Si vous achetez une weed bien sèche, plutôt qu’une weed qui n’a jamais eu le temps de sécher, alors vous en avez presque 4 fois plus pour le même prix.

Comment faire sécher un cannabis humide : 3 techniques

Comment sécher un cannabis humide ?

La vie n’est pas toujours rose. Peut-être qu’on vous a vendu une weed humide, peut-être que vous l’avez fait tomber dans de l’eau… Peu importe. Tout ce qui compte, c’est que maintenant, votre weed est trop humide. Restez calme, il suffit de bien s’en occuper.

Heureusement faire sécher du cannabis est très simple. Voici trois méthodes que vous pourrez utiliser.

La méthode du papier absorbant

On ne pourrait pas faire plus simple.

Premièrement, il vous faudra du papier absorbant, type sopalin. Placez votre weed humide sur quelques feuilles empilées et placez le tout dans un endroit sec et à l’abri de la lumière, de préférence avec un léger courant d’air, qu’il soit ambiant ou provoqué par un ventilateur ou un déshumidificateur. Si vous disposez d’un ventilateur ou d’un déshumidificateur, cela pourra rendre le processus bien plus efficace.

Toutes les deux heures, allez retourner vos têtes et changez le papier sur lesquelles elles se tiennent. Puisqu’elles absorbent de l’humidité, il faudra alors les changer de temps en temps.

Enfin, c’est à quel point vos têtes sont humides qui détermineront la longueur du processus de séchage. Cela pourrait se régler en heure, ou mettre plus de temps. Quoi qu’il en soit, soyez patient ! Chaque fois que vous changez le papier, inspectez votre weed et cherchez des signes de moisissure. Si vous en trouvez, c’est la fin, vous n’avez qu’une seule option : jeter votre weed.

Technique du riz

Quand on fait tomber son téléphone dans de l’eau, la plupart d’entre nous ont le réflexe de le déposer dans un bol rempli de riz. Eh bien, ici, c’est la même méthode, sauf que c’est de la weed qu’on essaie de faire sécher.

Placez votre weed dans un bocal en verre et recouvrez le tout de riz. Laissez le tout poser pendant 24 heures avant d’aller y rejeter un coup d’œil. Assurez-vous que le couvercle reste bien ouvert tout du long. On peut espérer qu’ainsi, vos têtes seront prêtes à être fumées. Sinon, servez-vous d’une combinaison des méthodes précédentes. Décomposez votre weed en plus petits morceaux, placez-les sur du papier absorbant et suivez les instructions ci-dessus.

Bonus : la technique du sachet de contrôle de l’humidité

Si vous souhaitez aller encore plus loin et affiner correctement votre weed (surtout si vous suspectez qu’on vous en a vendu une mal séchée), alors vous pouvez utiliser cette méthode. Une chose à noter, c’est qu’il s’agit là d’une méthode bonus, à utiliser en complément des deux précédentes, car votre weed devra déjà être relativement sèche avant de faire cela.

Comme pour la méthode du riz, vous pouvez utiliser un bocal en verre pour mener à bien ce processus. Placez vos têtes au sein du bocal et ajoutez-y quelques sachets de contrôle de l’humidité (gel de silice). Une à deux fois par jour, vous devrez ouvrir le bocal pour le faire « rôter » quelques minutes pour laisser l’humidité sortir et faire rentrer de l’air pur.

Cette méthode peut prendre plusieurs jours. En fait, lorsque les gens affinent leur récolte, il s’agit bien souvent d’un processus qui prend plusieurs semaines. Les facteurs qui dictent la durée de l’affinage sont par exemple : le taux d’humidité et le résultat recherché.

Les choses à éviter en en faisant sécher sa weed

Bonus : la technique du sachet de contrôle de l’humidité

Même si le processus de séchage de votre weed est plutôt simple, voici quelques pièges à éviter :

  • L’exposer à une source de chaleur Bien que tentant (et rapide), l’exposition de vos têtes à une source de chaleur viendra réduire leur qualité. Vous risquez de décomposer leur THC selon le degré de chaleur auxquelles vous les soumettez. Même si la chaleur ne suffit pas à provoquer une dégradation du THC ? L’exposition de votre réserve à la chaleur viendra la faire sécher au point que sa consommation sera synonyme d’un moment désagréable et très loin d’être savoureux.
  • La mettre au micro-ondes : non seulement votre weed ne sera pas séchée correctement, mais le THC sera certainement dégradé.
  • Moisissures : même si enlever un petit bout de moisissure et fumer le reste peut être tentant, il y a de grandes chances pour que vous le regrettiez. Faites passer votre santé avant tout, vous trouverez bien une autre weed.
  • Consommer des produits chimiques : si votre weed a trempé dans un liquide contaminant, elle restera contaminée une fois sèche, alors ne la fumez pas !
  • L’exposer à la lumière : la lumière décompose les cannabinoïdes de votre herbe et en diminuera potentiellement beaucoup la puissance.

Sécher son cannabis humide : le secret c’est d’être patient

Bonus : la technique du sachet de contrôle de l’humidité

À moins d’ignorer les conseils ci-dessus et de choisir de passer votre weed au sèche-cheveux, alors vous devrez vous armer de patience avant de pouvoir à nouveau fumer. Rassurez-vous, votre patience sera récompensée par de délicieuses têtes.

Sécher son cannabis est incroyablement simple et ne devrait pas vous prendre trop de temps. Si vous n’avez rien à fumer en attendant, désolé, mais vous asseoir devant et vous concentrer très fort ne la fera pas sécher plus vite !

Max Sargent
Max Sargent

Max écrit au sujet du cannabis et des psychédéliques depuis plusieurs années maintenant. Convaincu qu’une attitude honnête et ouverte envers les drogues et les réglementations les concernant pourrait améliorer la vie de beaucoup, il cherche à proposer des opinions profondes et développées sur ces sujets.