Quelle quantité de marihuana pouvez-vous récolter sur un seul plant?


Quelle quantité de marihuana pouvez-vous récolter sur un seul plant?
Max Sargent

Vous vous demandez combien de weed que vous pourriez obtenir à partir d'un seule plant de cannabis?

Il n’y a aucun doute à ce sujet, le but de la culture de cannabis est d’obtenir le plus gros rendement possible. Que vous cultiviez des têtes riches en THC pour pouvoir avoir une réserve vous permettant de planer pour les mois à venir, ou des plantes produisant des fleurs remplies de CBD pour vous permettre de garder les pieds sur terre et rester détendu, le but final reste le même. Mais comment les cultivateurs font-ils pour s’assurer des rendements maximaux. De plus, combien de weed un seul plant est-il capable de produire ?

LES GÉNÉTIQUES SONT FONDAMENTALES DANS LA QUANTITÉ DE WEED QU’UN PLANT DE CANNABIS PEUT PRODUIRE


Les génétiques avec lesquelles vous débutez joueront un rôle énorme dans la quantité de fleurs que vous récolterez à fin du processus. Bien sûr, tout le monde adorerait cultiver de grandes sativa semblables à des arbres qui proposeront des kilos de rendements chacune, mais il faut savoir rester réaliste. Avant de sélectionner les génétiques, jetez un œil à l’espace et les ressources dont vous disposez, puis composez à partir de ça.

AUTOFLORAISON OU PHOTOPÉRIODIQUE ?

Une des premières divisions en termes de culture de cannabis tourne autour du choix de la variété, à autofloraison ou photopériodique ? Les variétés photopériodiques atteignent généralement une taille plus haute, mais demandent un changement du cycle lumineux pour commencer leur floraison. C’est un processus naturel qui a lieu en extérieur, mais les cultivateurs d’intérieur devront l’ajouter à leur longue liste de tâches liées à la maintenance.

Les variétés à autofloraison d’un autre côté, atteignent la floraison bien plus rapidement et ne demandent pas de changement en termes de cycles lumineux. La raison derrière cela est qu’elles contiennent des génétiques de Cannabis ruderalis, une sous-espèce qui s’est adaptée aux climats nordiques et aux différents cycles lumineux de ces régions. Typiquement, les variétés photopériodiques offrent des rendements plus élevés, alors que les variétés à autofloraison sacrifient rendements et taille pour la vitesse, mais ce trait reste très apprécié de beaucoup de cultivateurs.

INDICA OU SATIVA : CHOISIR LA VARIÉTÉ PHOTOPÉRIODIQUE IDÉALE

Les variétés photopériodiques peuvent se diviser en plusieurs catégories comportant chacune des traits différents en fonction des demandes environnementales de leurs régions d’origine. Les variétés sativa sont les reines en termes de récoltes massives, alors que les indica se développent de manière buissonneuse et excèdent rarement les deux mètres de haut. Les sativa sont naturellement grandes et longues, certaines variétés atteignent 3 m sans problèmes et proposent des rendements dépassant le kilogramme par plante. Les indica d’un autre côté, s’approchent plus souvent des 500 g/plant. Cela dit, certaines indica ont été sélectionnées pour produire des têtes géantes et dures comme de la roche, les rendant ainsi toutes aussi productives en extérieur et sans doute plus productive encore en intérieur.

DEVRIEZ-VOUS CULTIVER EN INTÉRIEUR OU EN EXTÉRIEUR AFIN D’OPTIMISER LES RENDEMENTS ?

Voici un autre facteur qui dépend de la situation personnelle du cultivateur. Si un cultivateur n’a pas accès à un jardin, ou qu’il se trouve dans une région du monde ou la culture de cannabis est interdite, cultiver de massifs plantes en extérieur sera simplement hors de question. Mais il reste possible d’obtenir de grands rendements en intérieur si tous les facteurs sont remplis. Cela dit, la plupart du temps, les récoltes en intérieur font pâles figures comparées aux récoltes globales d’extérieur.

Les plants d’extérieur cultivés directement en terre ont le luxe de pouvoir répandre leur système racinaire comme bon leur semble. Ce solide ancrage permet à la partie supérieure de la plante de se développer bien plus haut et avec plus de vigueur. Un système racinaire plus avancé et plus massif permet aussi aux plantes d’absorber plus d’oxygènes, de nutriments et d’eau, des facteurs qui lui permettent d’atteindre des tailles bien plus impressionnantes et de produire bien plus de sites de têtes.

LA TERRE ET LES NUTRIMENTS JOUENT UN RÔLE IMPORTANT

Le cannabis a des demandes spécifiques en termes de nutrition, elles devront être remplies afin de pousser les limites vers leur maximum. Il y a trois nutriments en particulier, connus sous le nom de macronutriments, dont le cannabis a par-dessus tout besoin. C’est l’azote, le phosphore et le potassium. Durant la phase de croissance, alors que les plantes n’ont pas encore commencé à produire de fleurs, les niveaux d’azote et de potassium requis sont légèrement plus élevés. Par contraste, alors que la plante fleurit, elle aura besoin de niveaux de phosphore bien plus élevés et de niveaux d’azote plus bas pour produire des rendements optimaux. Les plantes requièrent aussi d’autres nutriments en plus petites quantités durant leur cycle de culture, on les appelle les micronutriments, on y trouve le magnésium, le calcium, le zinc, le fer, le souffre et plus encore.

Si vous souhaitez obtenir d’énormes rendements, vous devrez fournir à votre plante la quantité exacte de nutriments nécessaire sans la surnourrir. Des solutions nutritives peuvent être ajoutées aux plantes en pot durant plusieurs stades de la culture afin de s’assurer que les besoins sont remplis. La manière la plus simple est d’acheter des formules prémélangées spécifiquement destinées à cet effet.

Lors d’une culture directement en terre, la manière idéale de proposer un large spectre de nutriments est d’utiliser le compost. Le compost devrait contenir un ratio de 2:1 de matière verte (qui nourrit les microorganismes de la terre et apportent une source d’azote) par rapport aux matières marron et matériaux boisés qui apporteraient du carbone. Ces matériaux se décomposeront et deviendront finalement un délicieux humus noir contenant beaucoup de nutriments requis par le cannabis.

Si vous cherchez à obtenir des récoltes optimales avec une variété à autofloraison, il vous faudra avoir une approche de votre terre. Les variétés à autofloraison ne demandent vraiment pas tant de nutriments durant leur cycle de croissance, à la place, elles préfèrent les sols aérés et léger. Ce mélange peut être atteint par l’ajout de perlite et de fibres de coco.

L’ÉCLAIRAGE EST LA CLÉ

L’éclairage est peut-être le facteur le plus important en termes de succès d’une culture de cannabis. Les plantes se servent de la lumière pour photosynthétiser, ce qui leur permet de créer leur propre réserve d’énergie afin d’alimenter leur croissance. Les cultivateurs d’extérieur auront le luxe de pouvoir profiter directement du soleil, rendant ainsi l’exposition à lumière considérablement moins complexe. Pour les cultivateurs d’intérieur, l’éclairage est l’un des nombreux facteurs auxquels il faudra réfléchir pour créer un environnement de synthèse idéal.

Il y a de nombreux types d’éclairage parmi lesquels les cultivateurs pourront faire leur choix. Les LEDs sont parmi les plus populaires et demandent peu d’énergie pour fonctionner, mais elle ne génère quasiment pas de chaleur. Cependant, l’achat initial de ces éclairages est généralement un investissement plus important que les autres types. Ceux-ci incluent parmi les plus populaires les lampes CFL et HID.

Peu importe le type de lumière utilisé, c’est la puissance électrique qui sera la plus importante. Une estimation standard est qu’un watt produit 1 gramme de fleur. On pense que cela se situe dans la fourchette supérieure de ce qu’une seule plante peut produire. Cela signifie que si vous utilisez une source lumineuse de 600 W, vous pourriez obtenir un rendement maximal de 600 g/plante, et ainsi de suite. Bien sûr, il y a beaucoup plus de variables en jeu et le rendement intérieur est généralement mesuré en g/m². Mais dans l’ensemble, plus votre source de lumière est puissante, meilleur sera votre rendement.

Investir dans un luxmètre est une manière peu coûteuse d’être sûr de ne pas faire d’erreur en termes d’éclairage. Ces appareils vous permettent de vous assurer que vos plantes reçoivent suffisamment de lumière et vous aideront à détecter les lieux de culture optimale.

LA CONNAISSANCE VIENT EN CULTIVANT

Learn about the plant

Tout comme pour n’importe quelle autre technique, vous vous améliorerez dans la culture du cannabis (et maximiserez) vos rendements avec l’entraînement. Lors de vos premières cultures, la vraie réussite sera déjà d’atteindre le moment de la récolte. Mais après quelque temps, vous développerez un appétit pour les plus grosses récoltes.

Alors que votre expérience et votre technique s’amélioreront, vous deviendrez bien plus efficace dans la nutrition et l’arrosage de vos plantes et apprendrez à savoir à quel moment exact ces actions doivent avoir lieu. Vous aurez aussi la main considérablement plus verte et serez plus confortable dans la manipulation et la formation de vos plantes pour les forcer à produire plus de fleurs ?

Il existe un tas de techniques testées et approuvées qui boostent la quantité et la taille des fleurs, on y trouve des méthodes telles que le ScrOG, le SOG, le main-lining, l'étêtage et le fimming, le low-stress training (LST), et la défoliation. Le but premier de ces techniques est de façonner votre plante de manière à lui permettre une plus grande pénétration de la lumière et de donner des plus gros rendements.

Max Sargent
Max Sargent

Max écrit au sujet du cannabis et des psychédéliques depuis plusieurs années maintenant. Convaincu qu’une attitude honnête et ouverte envers les drogues et les réglementations les concernant pourrait améliorer la vie de beaucoup, il cherche à proposer des opinions profondes et développées sur ces sujets.